Pour ceux qui opèrent dans la cybersécurité, l’année 2015 était tout simplement mauvaise. Bien qu’un grand nombre de chercheurs et de chefs d’entreprises se soient mobilisés pour lutter rudement contre la cybercriminalité, cette année reste difficile.

La lutte contre la cybercriminalité devient difficile

Selon le résultat de quelques sondages, durant l’année 2015, il n’existait pas une seule semaine où il n’y avait pas eu d’attaques contre un système informatique. Durant cette année, un grand nombre de données ont fini par se retrouver entre les mains des pirates en ligne. Jusqu’ici, la présence en trop grand nombre des failles dans les systèmes informatiques des entreprises facilitaient la tâche aux hackers. Il faut aussi savoir qu’avec les différents types d’objets connectés qui existent en ce moment, il devient de plus en plus facile pour les pirates de s’attaquer aux parcs informatiques des sociétés, des universités mais aussi de l’État. À titre de rappel, en 2015, même les grandes entreprises comme Sony et les médias comme TV5 Monde n’ont pas pu échapper à l’attaque des pirates. Aujourd’hui, il est donc indéniable de dire que toutes les sociétés, quelles que soient leurs tailles, doivent encore faire de gros efforts pour que cette lutte puisse réellement aboutir.

Les solutions adoptées en 2015

Comme l’insécurité informatique menace aujourd’hui la majorité des pays dans le monde, chaque nation tente de trouver la solution qui lui permettra de résoudre au mieux le problème. Pour la France, après l’attaque lancée à l’encontre de Charlie Hebdo, le gouvernement décide de renforcer la surveillance du net mais aussi les systèmes d’écoute du pays. Du côté des États-Unis, la mise en place d’une nouvelle agence de sécurité informatique appelé « Cyber Threat Intelligence Integration Center » est lancée. Cette dernière sera à peu près semblable à celle qui a été instaurée après les attaques du 11 septembre 2001.

À propos de l'auteur

Romain

Diplomé en CyberSécurité et désormais expert en sécurité informatique au profit de grands cabinets de conseil, j'interviens auprès de grands comptes pour les aider à mieux protéger leur infrastructure, ainsi que des structures plus petites pour des problématiques de protection.