En Russie, la considération de la cybercriminalité a été lente et circonstancielle alors que le pays russe symbolise le plus grand commerce Internet européen qui évolue de plus en plus rapidement. Le pouvoir russe était confronté à l’utilité de dominer l’univers numérique touchant l’administration du contenu, dite manœuvre informationnelle. Plus effacée que les Chinois en termes de cyber espionnage, on a généralement associé la Russie à la cybercriminalité pernicieuse.

Mise en jeu des formules utiles à la cybercriminalité

La question de la sécurisation des infrastructures clés et de la dépendance technologique russe de l’Est a été soulevée lors des répressions occidentales dans les années 2014 qui ciblaient le domaine high tech. Maintenant, l’enjeu capital pour les Russes est de se pourvoir des techniques nécessaires afin de répondre aux ultimatums de cyber, ce qui engage inéluctablement l’étude globale sur le secteur des hautes technologies ainsi qu’en Russie, l’économie numérique et, intégralement, tout le dispositif économique et politique. Connu sous le nom d’Internet-souveraineté ou souveraineté numérique, le concept comprenant la souveraineté informationnelle, à savoir le contrôle par le pouvoir du contenu et souveraineté technique : infrastructures.

Objectif de la souveraineté numérique

Il faut préciser que la thétique de la souveraineté numérique n’est pas le monopole des pays non-occidentaux : elle forme davantage un sujet d’inquiétude pour les contrées occidentales lucides de leur autonomie numérique relative aux Etats-Unis. Ainsi, dans les années 2013, Edward Snowden a révélé le piratage massif des habitants européens, incluant des dirigeants de plusieurs États, par les organisations secrètes américaines qui a engendré des désordres dans différents pays, et plus particulièrement en Allemagne, où le choc des fonctionnels des Stasi est un risque vif et où la sureté de la vie privée est transcrite dans la Loi Fondamentale 1949. Depuis, le pouvoir allemand favorise le principe de la souveraineté numérique et celui du patriotisme technologique.
Sans nul doute, la Russie possède des moyens informatiques défensifs et offensifs qui la mettent dans le Top 5 universel de ce secteur.

À propos de l'auteur

Romain

Diplomé en CyberSécurité et désormais expert en sécurité informatique au profit de grands cabinets de conseil, j'interviens auprès de grands comptes pour les aider à mieux protéger leur infrastructure, ainsi que des structures plus petites pour des problématiques de protection.