Microsoft a confessé que le gouvernement chinois avait épié ses abonnés Hotmail. Similairement aux réseaux sociaux tels que Google, Facebook, Twitter, et Yahoo, Hotmail a choisi d’informer les internautes d’une intrusion de l’Etat sur leurs données informatiques.

L’alerte met davantage les pros du numérique devant des options politiques. Conformément à une note de Business Insider, Microsoft aurait pris la décision de convertir sa politique et dorénavant d’avertir les affiliés de sa messagerie lorsqu’il suspecte qu’un État essaie de hacker ses correspondances.

Divulgation et discrétion des informations présentées par Microsoft

Si Microsoft publiera aux usagers, la source du cyberattaque (appuyée par un État), il se fera toutefois silencieux sur la méthode d’attaque et les noms des pays en action. Donc, si on réceptionne un de ces avertissements, cela ne veut pas obligatoirement insinuer que le compte a été touché mais cela implique que Microsoft dispose des justifications que le compte a été visé et qu’il s’avère primordial de sécuriser le compte et de vérifier que l’ordi et les autres machines ne sont pas infectés par un virus ou des malwares et que l’ensemble des logiciels soient bien à jour.

Surveillance d’internet devenue une priorité

Depuis l’histoire Snowden, les leaders du numérique sont aux aguets car ayant fait l’objet de censures agressives sur leur connivence présomptive avec le pouvoir américain et britannique, spécialement dans la surveillance de millions d’utilisateurs d’internet. À l’opposé, depuis les diverses vagues d’attentats en Europe, spécifiquement en 2015, celles exécutées par l’autoproclamé pouvoir islamique dans la ville parisienne, la surveillance du net est au planning de tous les États.
La conduite des GAFA sur ce sujet semble être une suite directe des confidences faites par Edward Snowden sur les procédures de la NSA et, plus largement, des cabinets gouvernementaux touchant à l’écoute des correspondances des usagers des activités numériques.

À propos de l'auteur

Romain

Diplomé en CyberSécurité et désormais expert en sécurité informatique au profit de grands cabinets de conseil, j'interviens auprès de grands comptes pour les aider à mieux protéger leur infrastructure, ainsi que des structures plus petites pour des problématiques de protection.